Appareils électriques : recharger ses batteries en voyage

Une des problématiques qui revient souvent lorsqu’on voyage en (relative) autonomie est la gestion de l’énergie électrique. Quid des batteries de nos smartphones, GPS ou autre liseuse sur la route, parfois éloignées de toute prise de courant ?

Dans notre société ultra-connectée, nous n’avons jamais été aussi dépendants de nos écrans. Cela semble être un soucis majeur pour les certains voyageurs, terrifiés à l’idée de perdre l’accès à leur réseau social préféré quelques heures ou pire, quelques jours ! Bon c’est vrai que ça peut être plus embêtant pour le GPS ou l’appareil photo…

Pour profiter à fond du voyage, des gens qu’on rencontre et des moments de partage ou d’introspection, on a décidé d’utiliser nos smartphones le moins possible. Il existe quelques bonnes pratiques pour économiser sa batterie, mais surtout, sitôt partis, le mode avion est activé 90% du voyage. Parce que c’est le point le plus important, bien qu’évident, à prendre en compte : moins on utilise nos appareils, plus leurs batteries tiendront longtemps et nous éviteront donc de s’en soucier. Mais aussi sobre que soit notre usage, le moment fatidique du 0% viendra… Heureusement, certaines solutions existent pour épargner la détresse au pauvre voyageur alors voyons comment éviter de retrouver nos batteries à plat.

Quelles options pour recharger mes batteries ?

Le plus simple est d’opter pour des appareils dont les batteries se rechargent par le même moyen. Le standard, encore aujourd’hui, est le port USB. En effet, tous les appareils de chargement que nous évoquons par la suite en proposent un à trois, ce qui peut être pratique pour recharger plusieurs appareils simultanément.

La batterie externe (power bank in inglishe)

C’est le premier gadget que nous avons acquis. Son faible encombrement pour sa capacité importante en font un allié de choix. De, plus ces batteries externes sont aujourd’hui très bon marché. Elle nous permet trois recharges du smartphone soit environ 25 jours d’autonomie en mode avion. Attention au froid cependant, qui peut la vider en quelques heures.

Le panneau solaire

Nous avons investi dans un panneau solaire d’entrée de gamme lors du GR10. Un peu septique au début, nous avons très vite été conquis et ses 50€ ont vite été rentabilisés. Les jours de beaux temps, nous pouvons recharger durant l’heure du pique-nique le smartphone, les liseuses et l’appareil photo ! L’encombrement et le poids sont assez limités et ne nous pénalisent pas trop sur la route. Par contre, le rendement est optimal uniquement lorsque le ciel est totalement dégagé. De même, en mouvement, par exemple attaché au sac à dos ou sur le porte-bagage, l’efficacité est moindre. Mais couplé à une batterie externe, nous avons été autonomes dans toutes les situations.

Le moyeu dynamo

Quand nous sommes partis pour l’Eurovélo 6, nous avions monté un convertisseur sur la dynamo présente dans le moyeu de la roue avant du vélo de Laura, initialement utilisé pour le fonctionnement des lumières. Cet accessoire équipé d’un port USB nous a permis de recharger un appareil tout en roulant. Et si le rythme de charge fluctue avec la vitesse, il suffit de brancher une batterie externe qui fera tampon avec les appareils à recharger. Cette solution, bien que spécifique au vélo, a le mérite d’être la plus légère, compacte et parfaitement intégrée à la machine. Ne vous attendez cependant pas à une charge éclair. Si votre vélo n’est pas équipé d’un moyeu dynamo, l’investissement total sera plus important que les deux autres solutions citées.

Mais si jamais…

Aujourd’hui, nous choisissons parmi ces options celle(s) qui se prête(nt) le mieux en fonction du voyage à venir. On ne part que quelques jours ? La batterie externe suffit. Plus longtemps ? On ajoute pour la dynamo à vélo ou le panneau solaire en rando.

Enfin, si toutes ces solutions ont échoué, il est toujours possible de charger un de ses appareils sur une prise murale, le temps de prendre un café chez un commerçant local. C’est toujours un moyen de lancer la conversation et ça dépanne en cas d’urgence ! Ou encore de passer une nuit dans un camping pour profiter de ses infrastructures.

Voilà, nous espérons que vous trouverez dans ce retour d’expérience quelques informations qui vous aideront ou vous rassureront. Avec ces différentes options, vous ne devrez jamais être à plat. Mais pourquoi ne pas profiter du changement de quotidien pour essayer de vous déconnecter ? Si vous commencez la journée par une salutation du soleil au lieu de checker les 64 notifications reçues durant la nuit, votre corps et votre batterie s’en porteront déjà mieux !