Jour 6 : Barèges – Castet, via les cols du Soulor et d’Aubisque (85km, 1780md+)

Départ de Barèges de bonne heure pour l’avant-dernière journée de ma traversée des Pyrénées à vélo. Il fait plus que frais mais il y a moins de voitures/motos à cette heure et ça permet d’éviter la chaleur plus tard.

Je fais une première pause après 7 ou 8 km avalés à 48km/h de moyenne, je ne sens plus mes doigts. La première partie de l’étape commence avec 30 km de descente alors je ne perds pas de temps !

Le centre ville d’Argeles Gazost est déjà bien réveillé quand j’y arrive, jour de marché oblige. Je mange un petit remontant avant de repartir : le col d’Aubisque est déjà indiqué.

Le col du Soulor

Mais avant, il faut passer le col du Soulor. Je suis un groupe de petits vieux quelques kilomètres. Ils ont bien trente ans de plus mais vingt kilos de matos en moins, et finissent donc par me lâcher. Malgré deux trois raidillons surréalistes, l’ascension se passe bien et je finis par atteindre le traditionnel panneau du sommet. J’y fais une petite pause mais reprends rapidement la route : ce n’est qu’une étape et mieux vaut ne pas refroidir.

La portion suivante est certainement la plus belle du voyage. Calée à flanc de falaise, la route continue de grimper gentiment. On peut la voir suivre toute la chaîne de montagne à des kilomètres, comme une cicatrice horizontale laissée par l’activité humaine. Elle n’est pas large, ça doit être juste pour deux véhicules de se croiser. En même temps, ils n’ont qu’à prendre des vélos. Le temps est clair, je profite à fond du paysage, de la vallée en bas au autres monts de l’autre côté. En plus, les jambes répondent bien, ce qui n’est pas désagréable.

Pyrénées à vélo : col du Soulor
Route à flan de montagne
Ou dans la montagne

Le col d’Aubisque

L’arrivée se perçoit longtemps à l’avance, à cause du chalet restaurant. Par contre, impossible d’imaginer l’agitation qui y règne. Des dizaines de cyclistes et de motards sont rassemblés là, et de nouveaux affluent des deux versants en continu. Le panneau du col d’Aubisque est très prisé, il faudrait presque un ticket pour pouvoir faire sa photo !

Chose faite, je me change et apprécie un peu du paysage. Très vite, le froid se fait sentir, il est temps de reprendre la route. Malheureusement, je reste coincé derrière deux voitures et profite donc plus de leur gaz d’échappement que de la descente…

Les vingts derniers kilomètres sont sensés se faire sur un faux plat négatif mais le vent souffle à nouveau et je dois pédaler dur. J’arrive finalement au gîte, satisfait de cette belle journée mais triste de me rendre compte que ma traversée des Pyrénées à vélo est presque finie. Demain sera la dernière étape de ce challenge un peu fou.

Pyrénées à vélo : col du Tourmalet
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