Bilan du GR221

Et oui, c’est déjà fini. À peine le temps de se mettre dans l’ambiance et (re)trouver son rythme que nous voilà déjà sur la route du retour. Il est temps de faire le bilan de ce GR221 et ses 135 km bouclés en cinq jours.

Sur le GR221

Ce GR restera un bon souvenir. Les paysages sont magnifiques et variés, le bivouac relativement aisé et la fréquentation plutôt limitée. Bien sûr, la gestion de l’eau, problème permanent de l’île, est le défi majeur de cette semaine de randonnée. Les restrictions imposent d’en porter plus qu’à l’accoutumée et obligent à garder un oeil sur la carte en prévision des points d’approvisionnement suivants, les rivières et torrents étant tous à sec. Quant au balisage, il est assez variable : certaines portions, sûrement les plus touristiques, sont très (trop) bien balisées. D’autres proposent des sentiers quasiment nus, où seuls quelques cairns indiquent la route à suivre. La trace GPS nous a donc été indispensable sur certains tronçons. Pour en savoir, n’hésitez pas à (re)lire le compte-rendu de la randonnée.

Majorque

La partie de l’île qu’emprunte le GR221 est très belle. Les paysages sont vraiment différents du sud au nord, ce qui donne l’impression d’aller vite en plus de renouveler quotidiennement le plaisir de les parcourir. Les champs d’oliviers aux forêts de pins, seul la mer à notre gauche fût constante. Les petits villages traversés valent aussi le coup d’oeil. Souvent construits à flanc de montagne, en pierre claire, avec la mer en fond, ils ponctuent toute la semaine de marche. Une certaine authenticité s’en dégage, sans compter le plaisir de traîner dans leurs ruelles ombragées. La plupart propose au moins un petit commerce, suffisant pour racheter de l’eau et quelques provisions. Quant à Palma, nous y avons passé une journée reposante, bien méritée après ces 135 km. La ressemblance avec Barcelone est évidente, bien que tout n’y soit pas rigoureusement identique bien sur.

Conclusion

Une bonne semaine de coupure grâce au changement de rythme apportée par la vie nomade. Sur ce point, objectif rempli. Dommage que l’impact environnemental de ce voyage vienne toutefois ternir notre plaisir. Peu de chance qu’on refasse ce genre de choix à l’avenir, il y a largement assez de quoi faire sans prendre l’avion.

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