Les bobos de la rando
On a beau bien se préparer, les petits bobos pointent toujours leur nez sur la route. Au point que, chaque randonneur à la fin de sa journée dédie une partie de son temps à les soigner. La “bobologie”, comme on dit. Alors que faire de ces petits bobos et comment les éviter au maximum ?
Quand on part randonner, on se dit qu’on va avoir mal aux pieds… et bien sûr, les ampoules arrivent en tête des petits bobos les plus récurrents. Sur la durée, elles sont quasi-inévitables. C’est souvent la faute aux chaussettes qui, une fois mouillées, créent des irritations. Contre l’humidité, le meilleur remède, c’est d’aérer. Il est donc important de prendre le temps, à la pause midi par exemple, de se déchausser et de laisser le tout à l’air libre. Ensuite, il y a le talc. Simple mais efficace, il permet de limiter les ampoules et soulage les frottements sur celles qui sont déjà là. Attention aussi aux chaussures neuves ou pas adaptées.
Qu’est-ce qu’on fait doc ?
Si une ampoule a poussée, deux écoles existes : on perce VS on ne perce pas. Personnellement, nous avons testé la technique qui consiste à passer un fil avec une aiguille dans l’ampoule. Le fil est préalablement trempé dans l’alcool et permet de vider l’ampoule et d’empêcher la cloque de se reformer durant la nuit. Le matin, on retire le fil, met un petit pansement et le tour est joué ! Les plus costauds peuvent aussi cautériser l’ampoule directement avec l’alcool. Bon, ça douille la veille, mais le lendemain, on est content d’avoir souffert. Dans tous les cas, n’oubliez pas de prendre du désinfectant dans votre trousse de secours. Nous avions aussi acheté des pansements spécial ampoule mais nous ne les avons pas utilisés… (bouh le poids mort !)
Toujours dans les bobos d’usures, il faut faire attention aux tendons et articulations, particulièrement sollicités en montagne. Bien préparer son corps en amont est important pour limiter les dégâts. En cas de problème, un peu de baume du tigre fait des miracles. Nous avons vidé notre pot le temps du GR ! Il est également efficace sur les douleurs du dos. Par contre, il ne convient pas aux enfants.
Attention aussi aux coups de soleil. En altitude il fait froid, mais le soleil peut taper très fort. Le pire étant quand le ciel est un peu couvert. On ne se méfie pas mais les UV passent quand même et le soir, c’est le look crevette assuré ! Donc n’oubliez pas votre crème solaire, indice 50, ou les vêtements longs et amples.
Dernier bobo, et pas des moindres : les reins. Bien boire est essentiel, et pas toujours facile en voyage. Des douleurs dans le bas du dos ou lorsque qu’on urine sont des signaux à ne pas négliger. Et un minimum de précautions sur la qualité de l’eau est nécessaire pour éviter la fameuse tourista.
Yamakasi !
Outre les bobos d’usures, il y a les bobos ‘accidents’. Les plus récurent sont les chutes. Pour ça malheureusement, il n’y a pas grand chose à faire sinon redoubler de vigilance et assurer ses appuis. On peut prévoir dans sa trousse de secours une bande ou un strap en cas d’entorse, le temps de rejoindre un village où voir un médecin. Si la chute est sans gravité, un peu de baume du tigre aidera à ne pas avoir trop mal le lendemain. Testé et approuvé environ 13 fois par Laura !
Sur la route, quelques pharmacies permettent de compléter votre trousse en fonction de vos besoins. Ce n’est donc pas la peine de se surcharger, ayez simplement sur vous de quoi parer au plus urgent. Mais n’oubliez rien d’essentiel parce que vous n’en croiserez pas une par jour non plus !