À mi-parcours

Trois semaines ont passé. Nous avons plus que pris nos marques à la station, entre histoires de serpents et apprentissage de la boulangerie. Et avec notre exemption de visa qui arrivait à son terme, il était temps de partir.

C’est donc contents et excités de reprendre la route que nous levons ce lundi. Mais on déchante vite. Après trois semaines à flirter avec les 40°C, il fait 11 ce matin… On enfile tous nos habits et on s’élance en se demandant ce qu’on a fait au bon dieu des cyclotouristes.

La première étape nous amène au bureau d’immigration de la ville voisine, Nakhon Ratchasima, pour demander un visa touriste de trente jours. Il se situe à 60 kilomètres de la station. On arrive gelés mais pressés de se débarrasser de ces formalités administratives. Une fois les papiers remplis, tout se passe assez vite. Les agents demandent cependant un contact thaïlandais pour valider le visa, hôte mais surtout garant. Nous devions être les seuls à ne pas être venus accompagnés. Heureusement, le directeur de la station nous avait fourni les documents nécessaires. Nous ne savons pas si tout se serait bien passé sans ça… En tout cas, nous sortons une heure plus tard, allégés de 1900 bahts par personne mais avec le précieux tampon dans le passeport.

Les jours suivants s’enchaînent. 450 kilomètres en quatre jours, belle moyenne. La météo revient à ses standards saisonniers. Nous ressortons la tente pour passer une nuit dans un monastère et une autre dans le jardin d’une famille. Ces contacts avec les locaux nous avaient bien manqué et nous sommes heureux que la Thaïlande nous offre la possibilité de rencontrer facilement ses habitants, plus ouverts à l’échange qu’au Cambodge par exemple.

L’arrivée à Bangkok se fait en douceur. Le trafic est impressionnant mais les conducteurs globalement attentionnés. Le nombre de voix est démultiplié. Elles se croisent au sol et en l’air dans de longues courbes de béton grisâtre qui leur donnent presque un aspect organique. Notre hôte Warmshowers nous a donné un point de rendez-vous pour nous accompagner sur les derniers kilomètres. Nous resterons chez lui trois jours, alternants jour de repos, visite de Bangkok, et re-repos.

Bangkok, une mégalopole à vélo

Bangkok, contre toute attente, nous a beaucoup plu. La circulation à vélo s’est très bien passé malgré l’absence quasi-totale d’infrastructures dédiées. Nous avons choisi notre technique de visite préférée, c’est à dire l’organisation zéro. En une seule journée, il est de toute façon impossible de tout voir et passer la moitié de son temps dans des files d’attente ou sur le GPS n’est pas d’un grand intérêt. Nous préférons de loin déambuler au hasard des rues, laissant notre instinct, ou les échoppes culinaires, guider nos roues. Nous parcourrons presque cent kilomètres lors de cette visite, suivant les quais de Chao Phraya ou les ruelles de Chinatown, avant de revenir chez notre hôte pour l’heure de l’apéritif.

Paysage de Thaïlande Rivière à Bangkok, Thaïlande Ruelle à Bangkok, Thaïlande Ruelle à Bangkok, Thaïlande Rivière à Bangkok, Thaïlande Parc à Bangkok, Thaïlande Temple à Bangkok, Thaïlande Chinatown, Bangkok, Thaïlande Pause goûter à Bangkok, Thaïlande Laura dans Chinatown, Bangkok, Thaïlande Apéritif après la visite de Bangkok

Voilà, un sacrée étape de franchie. Nous allons maintenant commencer la longue descente vers Singapour où nous attend notre avion. Ce qui nous laisse quand même deux mois et trois milles kilomètres d’aventures !

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