Décalquage horaire

Voilà deux mois que nous étions à l’arrêt depuis la fin tronquée de notre périple le long de l’Eurovélo 6. Mais finalement, un nouveau départ se dessine. Après quelques recherches, nous décidons de reprendre notre projet initial, tronqué lui-aussi des deux mois passés en France.

Billets d’avion achetés, nous nous attelons à la préparation de nos affaires. La compagnie aérienne nous limite à un bagage en soute de 30kg et un de cabine de 7kg. Le premier défi sera donc de réussir à tenir dans ces restrictions. Et c’est alors qu’on aperçoit qu’on était vraiment très chargés lors de notre premier voyage ! Pour réussir, nous avons du retirer plus de la moitié de nos sacoches et de leur contenant de l’inventaire… En bien soit, nous voyagerons légers!

Les jours précédant le départ se suivent et se ressemblent. Un mélange d’appréhension et d’excitation nous envahit. Tout est prêt mais on ne peut s’empêcher de repeser un bagage, vérifier la présence, ou l’absence, de tel ou tel objet… Vivement le jour J qu’on décolle pour de bon.

Nous partons le 25 novembre avec la boule au ventre. La liste des problèmes éventuels semble s’allonger à chaque instant… Et si ces foutus embouteillages nous faisaient rater l’avion ? Et si les colis des vélos ne passaient pas? Et s’ils arrivent abîmés ? Et si la douane vietnamienne ne nous valide pas l’exemption de visa ? Et si, et si, et si…

Dubaï Vue du ciel Vue du ciel Tampon vietnamien Déballage et remontage Colocataire

Mais tout se passe comme sur des roulettes. Les avions ont volé et atterris normalement, les colis bien que mouillés lors du transport à l’aéroport, ont tenu bon et la douane a tamponné nos visas sans difficulté. Accueillis à Ho Chi Minh par Antoine et Marion, deux cyclotouristes au long cours, nous remontons rapidement nos engins. Notre hôte est venue en scooter nous ouvrir la route, décrivant la circulation locale comme déstabilisante pour des occidentaux. Après 16 heures de vol, le décalage horaire, et la fatigue qui va avec, nous nous faufilons alors dans la ville vietnamienne, image parfaite de la jungle urbaine…

Après de longues heures de repos, nous ne sommes toujours pas en phase avec le rythme du pays. Nous rejoignons cependant Antoine pour notre dernier après-midi dans la ville. Une drôle d’expérience qui confirme nos impressions initiales. Heureusement, nous avons choisi de laisser nos vélos au profit du bus pour n’être que spectateur de ce chaos. La circulation est totalement anarchique, la loi du plus gros règne en maître… En tant que piétons, nous sommes donc au dernier échelon de la chaîne… Impossible de traverser sans risquer l’accrochage, personne ne s’arrêterait. Au mieux un coup de klaxon ou un léger évitement… Le pire reste la pollution ambiante. Les gaz d’échappement brûlent yeux et nez, leur odeur est omniprésente. Antoine nous rassure, c’est bien mieux à l’extérieure des villes.

Nous passons quelques heures à déambuler dans le centre ville où nous sommes pris d’assaut par des vendeurs en tout genre qui voient en nous de véritables portefeuilles ambulants. Quelques lieux valent quand même le coup d’œil, ne serait-ce que pour renforcer le dépaysement.

Le petit chien Ho Chi Minh Ho Chi Minh Ho Chi Minh Ho Chi Minh Ho Chi Minh

Une dernière soirée à Ho Chi Minh en compagnie de nos hôtes qui nous invitent pour le dîner, et il est déjà (enfin) temps de prendre la route vers cet inconnu qui nous motive.

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